Responsable des sites électroniques de Soissons et Nantes
Alain - 52 ans
Quand as-tu intégré DV GROUP et quel est ton métier ?
J’ai intégré DV GROUP il y a 21 ans en tant que Responsable du site électronique de Soissons. On peut résumer mon métier en trois rôles essentiels : diriger et organiser l’atelier ; optimiser l’organisation et la production ; gérer les ressources humaines. Il y a 3 ans, on m’a confié en parallèle la gestion du site de Nantes ce qui fait de moi la seule personne chez DV GROUP à être Responsable de deux sites !
Comment es-tu devenu Responsable de site ? Pourquoi ce choix ?
J’ai toujours été intéressé par l’électronique donc je savais très précisément ce que je voulais faire. Je suis titulaire d’un bac en électronique puis j’ai effectué 2 années de classes préparatoires en mathématiques supérieures et mathématiques spéciales avant d’intégrer une école d’ingénieur. En sortant de l’école, j’ai obtenu un poste de Responsable d’atelier dans une entreprise industrielle. Étant donné que j’avais la double casquette de réparation de matériel électronique et d’intervention sur site, Pierre Vandenhove m’a proposé un poste de Responsable de site pour la nouvelle agence électronique qu’il allait créer. J’ai tout de suite accepté !
Quelles sont les compétences à avoir pour exercer ce métier ?
Dans notre métier, nous sommes là pour aider nos clients, pour résoudre leurs problèmes. Nous traitons beaucoup d’urgences car nos clients subissent des pannes qui impactent leur production. En parallèle des urgences, nous devons également gérer les travaux prévus comme les préventifs. Il est donc impératif d’être rigoureux et de savoir maitriser son stress afin de satisfaire l’ensemble de nos clients.
Ensuite, savoir guider. Il arrive souvent qu’un client nous demande de faire une intervention précise sur un produit ou sur son installation. Quand nous intervenons sur place ou que nous recevons le produit en atelier, nous nous rendons compte finalement que ce n’est pas la bonne solution. Dans ce cas, il faut réussir à faire comprendre à notre client qu’une autre solution est nécessaire.
Quelles sont les difficultés de ce métier ?
Pour moi, la difficulté de ce poste réside plutôt dans le management car pour être honnête je suis avant tout technicien. Quand on est Responsable d’une équipe, on a affaire à des personnes différentes qui n’ont pas la même façon de penser donc il faut savoir s’adapter. Et enfin comme dans beaucoup de métiers, le temps me manque. Mais ces difficultés font l’intérêt du poste et c’est ce qui me plait !
Quel défi majeur as-tu rencontré au cours de ta carrière ?
Le plus gros défi que je rencontre concerne le recrutement car en électronique, nous avons besoin de deux types de postes : des techniciens atelier et des techniciens intervenants. En France, il n’y a pas d’études qui forment à ces métiers donc la formation sur le tas est très importante. Heureusement chez DV GROUP, nous faisons tout pour que l’intégration de nos nouvelles recrues se passe bien !
Qu’est-ce qui te plait le plus dans ton travail ? Chez DV GROUP ?
Ce qui me plait le plus dans mon métier c’est la diversité des missions mais aussi des clients. Nous pouvons intervenir sur un yacht, après dans un théâtre, puis partir en Tunisie pour dépanner une usine à l’arrêt… C’est incroyable ! Ensuite, ce que j’adore c’est quand tout rentre dans l’ordre et que nous réussissons à terminer l’ensemble des tâches planifiées. C’est très satisfaisant !
Pour moi, DV GROUP est une entreprise qui nous donne les moyens de bien faire notre travail. Dans nos métiers il faut sans cesse qu’on s’adapte aux nouveaux matériels, aux nouveaux protocoles et le groupe investi pour ça. Et enfin je trouve que c’est une réelle chance d’avoir une Direction qui reste ouverte à nos idées de projets !
Pour finir, as-tu vécu une expérience particulière qui t’a marquée ?
Un dimanche soir vers 21h, on m’appelle pour me demander de me rendre au plus tôt à Marseille pour dépanner une entreprise spécialisée dans le laminage qui rencontrait un problème important sur leur laminoir de plus d’1 mégawatt. Quand je suis arrivé sur place, il y avait déjà une vingtaine de personnes qui travaillaient dessus, c’était impressionnant ! Personne ne trouvait de solution et c’est à ce moment-là que j’ai eu une idée complétement improbable ! J’ai proposé de greffer sur le gros variateur un petit variateur d’à peine 1 kilowatt pour lequel je n’allais pas me servir de sa puissance mais uniquement de son intelligence numérique pour pouvoir ensuite appliquer la fonction que je voulais. J’ai convaincu le client, nous l’avons fait et ça a fonctionné à merveille !